AVSF, partenaire historique de l'APMM, vient de
lancer une nouvelle campagne de communication "+ près,
+sain, + juste, c'est meilleur pour tout le monde"
pour défendre l'agriculture paysanne et montrer qu'au
Nord comme au Sud, la préoccupation d’une production plus
saine, plus locale et plus juste, tant pour le consommateur
que pour les producteurs, est un combat partagé.
www.plus-pres-plus-sain-plus-juste.org.
lundi 29 avril 2013
LA MARCHE DE JEAN LASSALLE
Une terrible et profonde crise accable notre pays,
suscitant le repli sur soi, et générant une profonde angoisse qui distendent
jour après jour nos liens sociaux, parfois les plus intimes. Nous peinons
à intégrer nos jeunes, pourtant pleins d’enthousiasme.
Pour enrayer la résignation et reprendre en main le fil de
notre Histoire, il me parait urgent de rendre la parole aux citoyens. Ensemble
nous pourrions régénérer la démocratie et revivifier la République. Cette marche, empreinte d’humilité mais déterminée, est
guidée par le souci d’entendre la souffrance, le doute, mais aussi les
aspirations et l’espoir des Français. Elle est mue par la conviction que le jour où l’Homme
retrouvera l’Homme, chemin faisant, paisiblement, ils reconstruiront un destin
partagé."
Jean Lassalle, Député des Pyrénées Atlantiques, Président de l'APMM
Plaidoyer pour les populations des montagnes à la Conférence INRA SIAM (Salon International de l’agriculture MAROC, Meknès) 2013
Nadia Maâzouzi (n.maazouzi.apmm@hotmail.fr ; ittonadine@live.fr), Secrétaire générale de l’APMM-MAROC a représenté l’APMM au Salon International de l’Agriculture
au Maroc à Meknès le 25 Avril 2013.
Le débat a rassemblé des spécialistes de
l’INRA sur le thème de l’agriculture méditerranéenne. Ils ont appelé de
leurs vœux un renforcement
du partenariat scientifique, technique et financier entre les chercheurs et les
producteurs de France et du grand Maghreb afin de relever le défi majeur d’une
production respectueuse des ressources naturelles qui garantisse la sécurité
alimentaire à partir d’une approche régionale. Nadia Maâzouzi a proposé
l’organisation de tables rondes permettant aux agriculteurs d’exprimer leurs
attentes et préconisé des formations spécifiquement destinées aux jeunes
agriculteurs de montagnes.
GESTION EN BIENS COMMUNS DES TERRITOIRES ET DE LEURS RESSOURCES / PROJET EAU-MINES / SALINAS GRANDES GUAYATAYOC ARGENTINE
Dans le
cadre du programme «gestion en biens communs des territoires et de leurs ressources» soutenu par la Fondation Charles Léopold Mayer pour le Progrès de l'Homme (http://www.fph.ch), le projet «Salinas Grandes Guayatayoc» est mis en œuvre par l’APMM
en partenariat avec les Leaders de la Communauté Aborigène Cerro Negro et des
Communautés des Salinas Grandes Guayatayoc, et de Roger MOREAU, Membre du
Bureau International de l’APMM, Membre de «Autoconvocadoscontra la Minería
Contaminante» de Tilcara et Chargé de mission des communautés aborigènes des
«Salinas Grandes», dans la province de Jujuy- Argentine.
Objectifs
généraux du projet territoires, eau et mines : Soutenir
les populations dans leur lutte contre les projets miniers, la spoliation et
l’accaparement des ressources naturelles en territoires de montagne
Objectifs
spécifiques du projet Salinas Grandes Guayatayoc
·
Réaliser une étude scientifique sur les impacts
environnementaux, sociaux et culturels de l’extraction minière de lithium dans
la Cuenca (bassin) de Salinas Grandes et la Laguna de Guayatayoc
·
Diffuser les résultats de l’étude, avec l’objectif
de renseigner le plus grand nombre possible d’habitants du bassin minier (7000
habitants). Publier les résultats de l’investigation et les témoignages des
habitants affectés par l’exploration et l’exploitation de la mine de lithium,
dans un format accessible à tous et de distribution simple (web, imprimés et
audiovisuel).
·
Réaliser un matériel écrit et audiovisuel de
diffusion des connaissances acquises auprès des communautés concernées et des
communautés voisines et des organisations alliées, localement, nationalement et
internationalement.
·
Commenter ce matériel auprès de ses destinataires.
·
Réaliser les rencontres nécessaires pour
approfondir les contenus du séminaire avec les populations locales et stimuler
la synergie avec d’autres foyers de résistance aux mines à grande échelle en
Argentine, dans les Andes et d’autres
massifs.
Séminaire Agua de Castilla |
- 1ère étape du projet : séminaire sur l'eau à Agua de Castilla (Altiplano, Argentine) les 2-3 mars 2013 (150 participants)
L’atelier/séminaire s’est tenu
dans la Communauté de Agua de Castilla, sur le bassin de Salinas Grandes
Guayatayoc, le samedi 2 et le dimanche 3 Mars 2013, devant cent cinquante
personnes, parmi lesquelles un nombre important d’invités d’autres communautés
et organisations, notamment trois représentants des communautés du Salin
d’Uyuni ( Bolivie) affrontées elles aussi à des projets d’extraction de
lithium. L’exposant principal a été le Professeur Raúl Montenegro, Prix Nobel
alternatif de biologie (2007), qui avait préalablement effectué la recherche
scientifique que nous lui avions commandée dans le cadre de la Convention.
Cette recherche a donné lieu à une intervention de plusieurs heures. Une
version écrite de ce travail et une vidéo de synthèse sont en préparation au
moment de la rédaction du présent projet (fin Avril 2013)
Au cours de l’assemblée du 2
Avril, une large place a été consacrée à un bilan du séminaire. A été reconnu
unanimement l’apport inestimable du séminaire, la clarté de l’exposition de
Montenegro, et a été exprimé de manière réitérée le désir d’approfondir les
sujets abordés et de les porter à la connaissance des milliers d’habitants du
bassin qui n’ont pu y assister.
- 2ème étape : diffusion et mutualisation
Dans un deuxième temps, nous nous
attacherons à produire un effet multiplicateur du séminaire en en communiquant
peu à peu les conclusions (grâce à la documentation écrite et audiovisuelle et
moyennant des déplacements) à l’ensemble des 7000 habitants du bassin, aux
populations environnantes, et, au-delà, à d’autres populations concernées par
le “triangle du lithium”. Ces actions de
diffusion depuis le bassin des Salinas Grandes sont susceptibles de remplir un
rôle stratégiquement important d’information et de formation, pour le moment
inédite, et de stimulant pour des mobilisations sociales face au puissant lobby
transnational du lithium. Pour assumer pleinement cette tâche selon une
stratégie qui sera débattue en assemblée générale en Avril, les communautés des
Salinas Grandes devront renforcer leur capacité de communication et de
déplacements sur leur grand territoire.
- 3ème étape : synergie et capitalisation
Un troisième temps concernera la
participation des communautés Salinas Grandes Guayatayoc aux initiatives de
l’APMM en vue d’une synergie avec d’autres lieux de résistance aux mines à
grande échelle dans les Andes et d’autres massifs, et dans le cadre du double
concept de gestion (et de défense) en biens communs des ressources naturelles.Leader Uyuni |
mardi 9 avril 2013
Pétition pour appuyer des revendications des populations de la commune d'Imider (Maroc)
Localement,
depuis le 1er août 2011, l’ensemble des habitants de la commune rurale
se sont rassemblés en unanimité sur des revendications
socio-économiques, défendues dans le cadre du Mouvement : sur la voie de
96 - Imider -, représentant unique et légitime de la population des 7
villages, confirmant par là leur droit à l’accession à la jouissance des
richesses de leur communauté et la défense de leurs droits légitimes en
tant que citoyens, légaux à l’égards des litiges les liants à la SMI.
Appauvrissement des ressources hydrauliques :
La population de la commune d'Imider souffre d'une grave pénurie d'eau potable depuis le printemps 2011, engendrée par une surexploitation de la nappe phréatique souterraine par la SMI ( puit de Targit depuis 1986 et forages de Tidsa depuis 2004), ce qui a provoqué des effets néfastes sur l'agriculture, la principale activité des riverains, sachant que cette source est exploitée sans tenir compte de la loi 10-95 sur la gestion d'eau. En plus, cet élément vital est pollué par les vestiges du processus de production par l'infiltration de substances toxiques (comme le cyanure interdit à l'échelle mondiale) dans la nappe phréatique souterraine.
Une pollution atteignant l'eau, l'atmosphère et le sol ...
La société entreprend les opérations de production de l'argent en utilisant divers produits chimiques toxiques (Ex :Cyanure), laissant des déchets liquides, gazeux et solides qui ont, sans aucun doute, un impact sur l'environnement (atmosphère, eau, faune et flore). Sans négliger pour autant la gravité de cet effet en l'absence d'une "Étude d'impact" et d'un management environnemental (ISO 14001), parce qu'elle n'était pas classées et écologiquement non homologuée. Ajoutant que la SMI occupe les terrains collectifs et les terres des paysans sans aucun justificatif légal.
L'exclusion, la marginalisation et les illusions de développement :
En dépit de sa richesse minérale énorme, la commune d'Imider enregistre le manque des infrastructures les plus basiques et les plus essentielles; la majorité des villages souffrent de l'isolement et l'absence de routes asphaltées, ainsi que les établissements et personnel de santé, et l'absence de généralisation du réseau électrique, le transport scolaire et l'eau potable ...
Comme l'Homme est la pierre angulaire de tout développement, la SMI n'a pas respecté son rôle comme un véritable acteur de développement en partenariat avec toutes les parties prenantes.
Emploi :
Quoique le plus grand producteur de l'argent en Afrique se trouve sur les territoires de la commune d'Imider, la part des emplois occupée par les jeunes imidriens ne dépasse pas les 14% du nombre global du personnel. En plus de l'exclusion systématique des jeunes de la commune, on note la violation de la convention conclue entre la SMI et les représentants de la commune en 2010. Ainsi que L'article sur l'emploi saisonnier des étudiants et des stagiaires de la Convention de 2004.
Nous appuyant sur les remarques précédentes, réaffirmons par la présente note notre attachement à nos droits légitimes et au principe de dialogue responsable et sérieux pour trouver une solution globale au conflit. Imposer une solution unilatérale, telle la reprise et la poursuite du pompage de l’eau au moindre coût, ne ferait qu’envenimer la situation.
Nous appelons toutes les bonnes volontés de considérer la situation dans sa globalité et exhortons les médias, les organismes nationaux et internationaux et organisations de défense des droits humains à se rendre sur place pour ouvrir une enquête approfondie et impartiale et trouver une solution qui rendrait la dignité aux habitants et permettrait le développement de la région et son épanouissement et ceci pour le bénéfice de toutes les parties en présence.
http://www.avaaz.org/fr/ petition/Realisations_des_ revendications_des_ populations_de_la_commune_ dImider/?tuImyeb
Appauvrissement des ressources hydrauliques :
La population de la commune d'Imider souffre d'une grave pénurie d'eau potable depuis le printemps 2011, engendrée par une surexploitation de la nappe phréatique souterraine par la SMI ( puit de Targit depuis 1986 et forages de Tidsa depuis 2004), ce qui a provoqué des effets néfastes sur l'agriculture, la principale activité des riverains, sachant que cette source est exploitée sans tenir compte de la loi 10-95 sur la gestion d'eau. En plus, cet élément vital est pollué par les vestiges du processus de production par l'infiltration de substances toxiques (comme le cyanure interdit à l'échelle mondiale) dans la nappe phréatique souterraine.
Une pollution atteignant l'eau, l'atmosphère et le sol ...
La société entreprend les opérations de production de l'argent en utilisant divers produits chimiques toxiques (Ex :Cyanure), laissant des déchets liquides, gazeux et solides qui ont, sans aucun doute, un impact sur l'environnement (atmosphère, eau, faune et flore). Sans négliger pour autant la gravité de cet effet en l'absence d'une "Étude d'impact" et d'un management environnemental (ISO 14001), parce qu'elle n'était pas classées et écologiquement non homologuée. Ajoutant que la SMI occupe les terrains collectifs et les terres des paysans sans aucun justificatif légal.
L'exclusion, la marginalisation et les illusions de développement :
En dépit de sa richesse minérale énorme, la commune d'Imider enregistre le manque des infrastructures les plus basiques et les plus essentielles; la majorité des villages souffrent de l'isolement et l'absence de routes asphaltées, ainsi que les établissements et personnel de santé, et l'absence de généralisation du réseau électrique, le transport scolaire et l'eau potable ...
Comme l'Homme est la pierre angulaire de tout développement, la SMI n'a pas respecté son rôle comme un véritable acteur de développement en partenariat avec toutes les parties prenantes.
Emploi :
Quoique le plus grand producteur de l'argent en Afrique se trouve sur les territoires de la commune d'Imider, la part des emplois occupée par les jeunes imidriens ne dépasse pas les 14% du nombre global du personnel. En plus de l'exclusion systématique des jeunes de la commune, on note la violation de la convention conclue entre la SMI et les représentants de la commune en 2010. Ainsi que L'article sur l'emploi saisonnier des étudiants et des stagiaires de la Convention de 2004.
Nous appuyant sur les remarques précédentes, réaffirmons par la présente note notre attachement à nos droits légitimes et au principe de dialogue responsable et sérieux pour trouver une solution globale au conflit. Imposer une solution unilatérale, telle la reprise et la poursuite du pompage de l’eau au moindre coût, ne ferait qu’envenimer la situation.
Nous appelons toutes les bonnes volontés de considérer la situation dans sa globalité et exhortons les médias, les organismes nationaux et internationaux et organisations de défense des droits humains à se rendre sur place pour ouvrir une enquête approfondie et impartiale et trouver une solution qui rendrait la dignité aux habitants et permettrait le développement de la région et son épanouissement et ceci pour le bénéfice de toutes les parties en présence.
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